Des messages de la rue ou la rhétorique du discours de politique externe des protestataires

Abstract

L’article présenté contient l’analyse de la rhétorique du discours de politique externe et les volontés des protestataires de l’hiver 2013. Dans le texte sont relevés leurs caractéristiques essentielles. La rhétorique du discours est définie comme rhétorique de la négation et de renferment, parce qu’elle légitime les volontés de confrontation des protestataires et le parler différent de leurs leaders. Par des exemples concrets et des citations il est prouvé que dans la rhétorique de la rue il y a la substitution des notions ainsi que l’enferment dans le mythe de l’Etat national. Les « citoyens » y sont substitués au « peuple », et les engagements politiques extérieurs sont déterminés en tant que « joug colonial ». Dans les volontés se « profile » la nostalgie et le retour vers les stéréotypes sociaux, qui sont d’une autre étape du développement de la société bulgare. Ils sont transférés vers l’orientation politique externe de la Bulgarie et rejettent les réalités du présent et notamment l’adhésion à l’UE et à l’OTAN. Dans la rhétorique des protestataires « s’insèrent » des éléments d’idéologisation qui se manifestent dans des conceptions concrètes et des préférences pour des pays concrets (La Russie, La Chine). L’article contourne une certaine dynamique dans la rhétorique du discours de politique externe et les volontés des protestataires, démontrant qu’elles commencent comme anti-CEZ, se développent comme anti-tchèque et aboutissent à anti-européennes.